M. Loos, en déplacement à Cleerbourg (Bas Rhin), a appelé les producteurs viticoles français à "relever un certain nombre de défis tels que celui des marques commerciales, la fragilité du modèle français, ou encore la politique de marketing".
"Nous devons rester vigilants car on observe une percée non négligeable des vins du nouveau monde. Les exportations de vins de pays tels que l'Afrique du sud, les Etats-Unis, le Chili, l'Australie, l'Argentine et la Nouvelle Zélande, sont exponentielles et ont augmenté de 169% depuis 1994", a-t-il dit, selon un communiqué du ministère.
"Nous entendons tout mettre en oeuvre pour maintenir à un niveau satisfaisant nos parts de marché et lutter contre la dégradation de notre solde commercial (-3,4% par rapport à 2000)", a-t-il encore indiqué.
Après avoir souligné que les bons résultats des vins français étaient dûs jusqu'ici "à la qualité de nos produits, à la diversité de nos cépages et à une politique rigoureuse en matière d'AOC" (NDLR: appellation d'origine contrôlée), il a indiqué que ces appellations "étaient souvent copiées et usurpées à l'étranger".
La France, a-t-il ajouté, tente "de défendre des règles au niveau international qui respectent les modalités de concurrence loyale".
Il a rappelé que lors des négociations multilatérales dans le cadre de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), "des règles ont été posées dans des domaines variés tels que les droits de douane, les mesures sanitaires et phytosanitaires et la propriété industrielle, avec notamment les indications géographiques".
Ces discussions, a-t-il dit, devraient aboutir avant la conférence de Cancun en septembre 2003. |